Saturday, December 5, 2015

Afrique et des inquiètudes à Paris



Par Diane NININAHAZWE 

Les membres éminents du Groupe  des Négociateurs Africains (AGN)  et des dirigeants de la société civile se disent inquiète quant  à l’avancement des négociations en cours sur le climat qui se tiennent à Paris.

Lors d'une réunion en marge de la Conférence des Parties de la CCNUCC tenu ce jeudi soir, sous le thème "Paris Résultat et adaptation aux besoins de l'Afrique," Le Proffesseur  Seth Osafo, négociateur du  Groupe africain (AGN) a liée les obstacles actuels aux efforts visant à obtenir de lapart des pays qui n’ont pas ractifié le Protocole de Kyoto un nouvel accord.


Osafo a exclu dans son discours,  la possibilité de créer de nouveaux instruments juridiques comme un cadre ou d'un amendement et a souligné que les Parties à Paris ne parlent  que d'un accord, et, selon lui, "un accord etre vide ou riche"

"Bien que les principes de responsabilité historique, responsabilités communes mais différenciées et l'équité sont en fait déjà accepté dans la convention,la question de la différenciation figurant à l'article 3 de la CCNUCC est toujours mis de côté ", a t-il ajouté.

Mithika Mwenda,secretaire de l’alliance pan Africaine pour la Justice Climatique ( PACJA) de son coté a exprimé les doutes de la société civile africaine sur la possibilité d'obtenir un accord sur le climat juridiquement contraignant sur Paris avec moins de 10 jours de négociations.

"Ce COP peut redonner d’espoir pour les Africains si elle parvient  à  faire face aux Problèmes d’infrastructures comme telle qu’annoncé par les Etats-Unis et la Norvège.Elle ne sera succes que si elle aboutit à un accord ambitieux équitable qui répondra aux préoccupations de l'Afrique", a déclaré Mithika.

Tosi Mpanu-Mpanu, ancien président, de l'AGN, dit que la question de la différenciation est une ligne rouge pour l'AGN. Selon la science, les pays développés ont une responsabilité historique dans le changement climatique.

Se référant au Protocole de Kyoto, Mpanu a dit que "les pays de l'Annexe II doivent une" dette climatique "aux pays en développement et qu’ il ya surtout urgence de trouver un concessus sur la question de finance.

Exprimant la solidarité des groupes de la société civile d'Asie avec l'Afrique, Lidy Nacpil, coordinatrice régionale, Jubilé Sud, a salué le leadership de l'Afrique à ce jour et a révélé que beaucoup en Asie comptent sur le leadership AGN à la CCNUCC.

Elle a cependant déploré que "la stratégie de négociation des pays industrialisés risquent d'affaiblir les pays en développement en les deviant."

Les pays en développement ont l'autorité morale, dit-elle, «d'appeler les gouvernements riches pour tenir compte de leurs  promesses qui ne valent même pas la moitié de leur juste part."


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